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Extériorisations - Laisses de Mer

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Le devenir des matériaux que l’humanité utilise, en particulier les matières plastiques, les emballages, est une préoccupation constante de Léa KISHIDA.

 

Découverts sur l’estran sous forme de laisses de mer, les restes de notre existence nous hantent et sont vouées, cycle après cycle, marée après marée, jour après jour, à venir et revenir s’incorporer alors que nous les avions rejetées. Elles persistent, tels les pigments des aquarelles à l’eau de mer de l'artiste : la mer se retire, la trace subsiste, chaque jour, immuablement.

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Ces matières renaissent pourtant au sein de nos êtres, de nos corps. Nos existences en sont saturées et digérées au sein des « Organelles », nom donné aux installations de Léa KISHIDA qui compte ainsi les mettre en évidence.

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Ainsi, Léa KISHIDA propose des « Extériorisations » de ces parties de nous mêmes, parties de chacune de nos cellules constituées de toujours plus de plastique pétrochimique du 6e continent façonné par l’humain mais malgré tout issus des mêmes éléments cosmiques de l’Univers, tel un vaste tourbillon de matières échangeant leur énergie.

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Antigone 2023.

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